Le développement du web 3.0

L’histoire du web 

C’est en 1989 que Tim Berners-Lee, un informaticien britannique, lance le projet « World Wide Web » permettant de se connecter à une page web. Ce projet constituera plus tard une pièce essentielle au développement du web. C’est ainsi qu’est né ce qu’on peut qualifier de Web 1.0. Dans un premier temps, il s’agissait principalement de pages web statiques, que l’on pouvait consulter mais avec lesquelles il n’était pas possible d'interagir.

Par la suite, dans les années 2000, avec l’apparition notamment des smartphones et des réseaux sociaux, les géants du web, tels que Facebook ou encore Amazon, sont apparus. L'émergence d’interfaces innovantes, la simplification de l’utilisation du web… ont donné naissance au web 2.0, qui est en réalité une forme d’amélioration du web 1.0.

Le web 2.0 a donc su réunir les utilisateurs autour du développement des réseaux sociaux et de sites web dynamiques. En revanche, cela s’est fait avec la centralisation, c’est-à-dire que les géants du web contrôlent nos données ainsi que les plateformes qui ont le contrôle sur leurs utilisateurs. Une transition progressive vers le Web 3.0 permettrait donc aux utilisateurs d’avoir davantage le contrôle de leurs données. 

Qu’est-ce que le Web 3.0 ? 

Internet, qui est devenu un élément essentiel à notre quotidien, ne cesse de se développer. La définition du Web 3.0 a bien évolué depuis sa première formulation en 2008. En effet, aujourd’hui, le web 3.0 correspond au remplacement de plusieurs fonctions de différentes parties du web par de nouvelles formes décentralisées. Dans cette nouvelle forme du web, les serveurs sont remplacés par des technologies « peer to peer » comme les blockchains avec par exemple Etherium. Cela permettrait donc aux internautes de pouvoir contrôler leurs données personnelles ainsi que de participer à la gouvernance du web. 

Quels avantages ?

Avec cette transition progressive vers le web 3.0, les utilisateurs et les machines vont avoir la possibilité de se connecter de façon plus transparente aux données, c’est-à-dire que l’intelligence artificielle jouera un rôle majeur. En effet, elle rendra cette nouvelle version de l’internet plus intelligente et plus puissante dans le traitement des informations.

En résumé, le web 3.0 permettra à l’utilisateur final de contrôler sa propre identité numérique et les données personnelles qui la constitue. De plus, la sécurisation des données personnelles sera renforcée grâce à la décentralisation. Enfin, l'expérience utilisateur sera plus fluide avec des méthodes de vérification automatisées.